Avec une formation de conseillère en économie sociale familiale, Agnès démarre la vie active, avec un CDD à temps partiel dans le maintien à domicile puis, obtient un CDI à temps plein. Après avoir connu le monde du travail et dans une volonté d’acquérir de nouvelles compétences et prétendre à des évolutions de carrière, Agnès a décidé de reprendre ses études. Elle choisit le master EVSAN qu’elle estime bien construit et utile pour atteindre ses objectifs : « en matière d’évaluation, c’est vrai qu’on est très bien formé. On sort avec un bac+5, on a une qualification niveau 7 qui nous permet de postuler à des postes de direction ».
Elle reconnait une certaine difficulté à concilier les cours et son emploi de « responsable qualité » au sein de l’association ESPEREM qui s’occupe de personnes en difficultés économiques et sociales. Cette association reçoit des jeunes, placés sous décision judiciaire ou à la demande des parents. Parallèlement, elle travaille depuis 2011 dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), qui accueille des femmes en difficultés, avec enfants.
Travaillant, au début de sa carrière, en CDD à temps partiel dans le « maintien à domicile », Agnès a pour mission de soulager le responsable de secteur. Puis, l’association se développe, ce qui lui permet d’obtenir ce poste à temps complet après une réorganisation du service. Agnès devient « responsable du service des gardes malades et de l’association intermédiaire d’aide à domicile », toujours dans le secteur du maintien à domicile.
Pour Agnès, le master EVSAN a respecté son engagement professionnalisant : « Tout ce que j’ai appris en statistique pendant le master m’est très utile aujourd’hui. On est soumis à des enquêtes régulières, où des analyses quantitatives sont demandées ».
Cependant, elle lui reconnait une faiblesse : « On doit pouvoir apporter des orientations stratégiques à des directions d’établissements c’est-à-dire qu’il faut positionner l’évaluation qu’on a menée en fonction des moyens dont dispose le prestataire. Mais, on a une absence de connaissances en gestion administrative et financière et ça nous bloque ».
Portrait réalisé par Amelle Fellah, juin 2121
Bertrand Lecorps présente un parcours scolaire et universitaire atypique : il ne possède ni le brevet des collèges, ni le baccalauréat. A 17 ans, il devient animateur au sein de l’association Ludo Planète situé à Beauvais. L’association a pour objectif de rendre accessible et promouvoir le jeu sous diverses formes, ouvert à tout type de population. Au sein de l’association, Bertrand Lecorps a pu participer à l’organisation d’événements ludiques à la demande de différentes structures tels que la mairie, les maisons de retraites, les écoles et centres de loisirs.
Après son DESS de sociologie en 1999, il souhaite reprendre des études pour découvrir le champ du vieillissement. Il décide donc de se rendre à la journée porte ouverte de l’Université Paris Descartes (aujourd’hui Université de Paris), pour en savoir plus sur le master. Il prend contact avec Anne-Marie Guillemard, professeur de sociologie et responsable du Master EVSAN à cette date. Elle le reçoit et « ayant adoré » l’entretien avec Anne-Marie Guillemard, il décide de faire le Master EVSAN : « j’ai adoré cette personne-là du coup j’ai fait le master voilà comment ça s’est fait. »
Il « vient du social » et les enseignements du M2 EVSAN lui permettent d’accroitre ses connaissances dans le champ du vieillissement et de la santé. Choisir le Master EVSAN lui semblait une évidence pour pouvoir évoluer et aller plus vers les champs de la santé et du vieillissement.
Son expérience au sein du Master a été bénéfique. Selon lui, grâce aux enseignements du Master, il a appris à faire des enquêtes quantitatives et qualitatives et à les mener à leur terme. Sur le plan méthode quantitative, sans grande compétence au départ, il a pu progresser grâce aux cours de l’enseignant Franck Temporal : faire des tableaux croisés dynamiques, analyser les données quantitatives. Le Master lui a appris « énormément de choses », à la fois sur le plan théorique et méthodologique. Bertrand Lecorps a fait le M2 en deux ans, il travaillait parallèlement à l’association la Case, qui est une association d’éducation à la solidarité international et au développement durable. Il travaillait au sein de cette association en tant que codirecteur s’occupant de la gestion de projets et management. Directeur de cette association, il a effectué son stage en lien avec l’activité de l’association sur le thème de la participation des aînés à la vie de la ville.
A la suite du Master EVSAN, Bertrand est resté en contact avec certains étudiants de sa première année de M2 et avec certains enseignants. Par ailleurs, les enquêtes qualitatives et quantitatives du M1 EVSAN ont été menées pendant 4 ans en partenariat avec son association située à Villiers-le-Bel.
Avoir fait le Master l’a donc aidé dans ses prises de postes grâce aux méthodes quantitatives et qualitatives. Les compétences acquises grâce au Master et son expérience professionnelle lui ont permis de prendre des postes à responsabilités dans la structure où il travaille : Directeur du pôle Enfance Jeunesse/Formation de 2015-2017. De 2017 à aujourd’hui : directeur des programmes et du développement/comité Directeur à la ligue de l’enseignement de l’Oise.
S’il en a l’opportunité, il souhaiterait intégrer une structure dans le vieillissement : direction d’un CCAS, d’un EHPAD ou d’une résidence pour personne âgées.
Ainsi les conseils pour réussir le Master, est de se servir du réseau des professeurs qui est une chose fondamentale pour l’entrée dans le monde professionnel. De bien définir son champ professionnel où l’on souhaite travailler après et de faire un stage en lien avec notre sujet de mémoire.
En conclusion, le Master EVSAN est un Master intéressant : « …si vous vous débrouillez bien. C’est un Master qui a des champs quand même assez ouverts parce que…dans le médico-social, vous pouvez vous placer sur le vieillissement, vous pouvez vous placer dans le cadre de la santé, vous pouvez sur la prévention, sur l’étude, des cabinet d’audit, il est intéressant là-dessus. C’est un master intéressant mais il est peu connu et c’est dommage. »
Portrait réalisé par Catherine Texier, juin 2021.
Charlotte Van Assche obtient un baccalauréat en filière littéraire en 2009. Après sa licence, elle valide un premier master en 2013, à l’université de droit et de la santé à Lille II. Durant cette première année de master, elle s’est familiarisée avec les techniques de l’observation et la passation de questionnaires. Dans la continuité de son M1 à Lille II, elle s’oriente vers un master de recherche et institutions du politique en sociologie. Elle valide ce M2 en 2014, à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Après la validation de ce M2, Charlotte ne se voit pas très bien entrer dans le monde du travail. Elle décide donc d’entreprendre un autre master qui lui permettrait d’acquérir des compétences statistiques et quantitatives en plus des enquêtes qualitatives mais aussi une expérience de stages et de terrain : « je ne voyais pas trop comment j’allais pouvoir être recrutée, surtout qu’à aucun moment j’avais fait de stage. J’avais bien eu des emplois étudiants mais qui n’avait rien à voir avec donc du coup j’ai cherché un nouveau master »
Après avoir réalisé des recherches sur internet à propos de différents masters dans la région parisienne, elle trouve la brochure du master EVSAN. Elle a tout de suite apprécié ce que le master proposait avec les différents modules d’Unité d’Enseignement (UE), le fait d’avoir des enquêtes quantitatives/qualitatives et de pouvoir faire un stage. Elle prend contact avec la secrétaire de scolarité des masters, Nathalie Druliolle, pour connaitre les modalités de candidature. En septembre 2014, Charlotte rentre en M1 EVSAN à l’Université de Paris Descartes, aujourd’hui Université de Paris.
Ce que Charlotte a apprécié durant le master, ce sont les cours de santé mentale, les cours d’enquête quantitative en M1 avec Franck Temporal et en M2 avec Julie Pannetier. Les cours de master l’ont aidée pour réaliser ces deux mémoires et l’ont aussi aidé lorsqu’elle était en stage. Notamment durant son premier stage en M2. Elle était chargée d’étude à l’association de coordination « Toxicomanies » où elle a dû construire un questionnaire et aller interroger les riverains dans la rue. Lors des analyses de ses recherches elle a dû faire des redressements d’échantillon et des cotations de résultat et grâce au cours de Franck Temporal et Julie Pannetier, cela l’a aidée à les mener à bien. Ensuite pour son deuxième stage de M2, elle était chargée d’étude à la Mutuelle « Chorum » où les cours de santé et psycho-sociale et celui de professionnels de santé avec Stéphanie Toutain, lui ont servi pour l’exploitation du questionnaire.
Elle a apprécié l’emploi du temps regroupant les cours en fin de semaine, lui laissant le temps de faire ses stages et de s’organiser pour les cours. Elle garde principalement un bon souvenir de tous les enseignements qu’elle a suivis même si certains sont moins en lien avec son poste actuel. Cependant, tout ce qui concerne la méthodologie lui sert continuellement dans son travail : « tout ce qui est de la démarche méthode quand même au quotidien pour les stats, dieu merci c’est le même logiciel que pendant le master. Donc je dirais que les cours de Temporal m’ont quand même bien aidé »
Le seul point noir évoqué par Charlotte concerne le stage. Trouver son premier stage a été difficile : « Je me souviens que j’ai cherché longtemps et c’était assez incertain finalement et ça m’avait assez angoissée parce que il fallait effectivement que j’ai quand même une rentrée d’argent même si c’était faible ».
A l’issue du M1 EVSAN, elle a eu un CDD de 3 mois chez Fors où elle a fait la passation de questionnaires pour interroger les conditions de vie des résidents de Villeneuve-la Garenne. En 2016, elle valide donc les deux années de master et à l’issue du M2, elle répond à une candidature pour être chargée d’étude à la CAF de l’Essonne : elle est embauchée sur ce poste le 1er juillet. Pendant presque 3 ans, elle travaille à la CAF de l’Essonne, pour des missions sur l’action sociale, plus précisément sur l’action sociale des ressources humaines : arrêts maladies, congés paternité et maternité, taux d’activités des travailleurs sociaux, etc. Elle est alors chargée de réaliser des statistiques et de mener des enquêtes par questionnaire.
Après ces 3 ans à la CAF de l’Essonne, elle postule à la CAF des Hauts-de-Seine, pour des raisons financières mais aussi pour se rapprocher de son cercle d’amis. A la CAF des Hauts-de-Seine, elle occupe actuellement le même poste qu’a la CAF de l’Essonne. Mais, elle est la seule à diriger l’ensemble du pôle de chargés d’études. Ses missions sont donc d’écrire des programmes en langage SAS/SQL, de réaliser des études et des cartographies en fonction des besoins des partenaires et des différents services de la CAF, ainsi que des enquêtes de satisfaction.
Pour Charlotte, le master lui a permis de réaliser ses objectifs et d’atteindre le poste qu’elle souhaitait faire au début : « je dirais que le master EVSAN m’a permis d’avoir vraiment une plus-value sur mon CV en ayant suivi des cours d’enquête quanti, des cours d’enquête quali et d’avoir pu faire des stages. Puis déjà je voulais être chargée d’études et je suis chargée d’études. Donc mon objectif, pour moi il est atteint et j’ai trouvé un CDI ».
Portrait réalisé par Catherine Texier, juin 2021.
Constance obtient un bac en Sciences économiques et sociales en 2015. De 2015 à 2018 elle se forme à un diplôme d’Etat d’Assistant de Service Social à l’IRST Paris Ile-de-France. Dans cette filière elle fait l’expérience de trois stages dans différents organismes en tant que stagiaire d’assistante de service social.
Après son diplôme d’assistante sociale, elle a pris la décision de continuer ses études en Master car elle s’est trouvée « trop jeune » encore pour entrer dans le monde du travail. Pour sélectionner un master, elle n’a pas su si elle souhaitait continuer dans le monde du social ou changer de domaine professionnel. Son diplôme n’étant pas reconnu comme licence à l’époque, elle n’était pas sûre de pouvoir postuler dans un master sans au préalable valider une L3. Elle s’est renseignée auprès de son institution qui lui conseille l’Université de Paris ex-Descartes ; différents types de profils étudiants étant acceptés. Elle a postulé à deux masters de l’université de Paris-Descartes via e-candidat : Master ingénierie des risques et des crise (IRC) qui aurait pu lui ouvrir un nouveau champ ; Master EVSAN qui lui aurait permis de rester dans son champ de travail et aurait pu l’aider à atteindre son objectif de départ, et devenir cheffe de service dans le travail social.
Son dossier est accepté en Master EVSAN. Pendant le Master, Constance a réalisé son stage à la Fédération des acteurs de la solidarité qui ont pour objet l’hébergement des personnes sans-abris. Sa mission de stage a été de diriger sur 6 mois, une étude nationale sur une maraude concernant le sans-abrisme.
Lors du Master, Constance a apprécié la diversité des enseignements. L’aspect théorique de la sociologie l’a « stimulé intellectuellement », par exemple, la sociologie de la famille, du couple, de la pauvreté ou encore de la santé. Elle a également aimé les enseignements plus appliqués comme celui concernant l’évaluation des politiques publiques. Cela lui a permis d’avoir une vision globale des métiers auxquels on peut y prétendre avec le master. Selon elle, le plus du master est que l’ apprentissage a été facilité par l’interconnaissance des étudiants, les effectifs des promos étant réduits.
En outre, elle a trouvé le Master assez professionnalisant grâce aux enquêtes collectives et aussi au stage obligatoire dans la formation. Les cours d’enquête quantitative avec Franck Temporal et Jean-Sébastien Eideliman l’ont aidé pour son projet – où les logiciels qu’elle a appris en cours lui sert tous les jours dans son travail : « même si ce n’est pas toujours les mêmes logiciels, je m’en sers d’Excel, de Rstudio et j’ai la capacité à comprendre, analyser et expliquer un graphique. »
Avoir fait le Master et le stage l’ont aidé dans sa prise de poste en juillet 2020 à la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) en tant que chargée d’études statistiques à la cellule de crise Covid et chargée de mission d’observation sociale jusqu’en mars 2021 : « Les stages, c’est dur à dire mais ça joue beaucoup pour ton poste plus tard.»
Le Master et le stage l’ont aidé à construire un projet, celui de se présenter à un concours de la fonction publique : inspecteur de l’action sanitaire et sociale en juin 2021. Depuis avril 2021, son poste a été transféré dans un autre service, et actuellement elle est chef de projet – Pôle résultat et territoire à la délégation interministérielle à l’hébergement et accès au logement (DIHAL).
Ses conseils pour réussir le Master : trouver un stage en M1 ou en faire un chaque année ; avoir conscience que les cours du Master peuvent être mis en pratique dans son travail plus tard ; organiser les temps libres pour travailler les cours.
En conclusion, le Master est : « …un Master particulièrement large, qui n’apprend pas à être expert d’un domaine mais apprend à donner des outils pour qu’on puisse développer les compétences dans notre travail. »
Portrait réalisé par Catherine Texier, juin 2021.
Fatima valide un baccalauréat en sciences techniques sanitaires et sociales (ST2S) en 2009. En 2010, elle intègre la licence Sciences Humaines et Sociales de l’Université Paris Descartes (aujourd’hui Université de Paris) où elle découvre la sociologie de la santé, la démographie, la sociologie des inégalités et l’étude des populations et modes de vie à risque. Elle y réalise également des enquêtes qualitatives et quantitatives dont une enquête qualitative sur l’analphabétisme d’enfants de parents immigrés sous la direction d’Elsa Ramos.
À la suite de ses stages durant la licence, elle s’intéresse aux volets Prévention de la santé et aux politiques publiques. Elle décide donc de s’orienter vers le Master EVSAN, choix qui ne fut pas difficile à réaliser elle en avait eu une présentation durant sa licence à l’Université. Elle valide le master EVSAN en 2014
Le master l’a aidé à acquérir des connaissances pour son travail actuel avec par exemple les cours de santé mentale avec Aude béliard, les cours sur les comportements à risque et les cours de politiques publiques. Ce qu’elle a appris pendant les cours d’enquête quantitative avec Franck Temporal, elle s’en sert au quotidien tel que pack office et l’outil modélisa pour ses enquêtes. Fatima a énormément apprécié les enquêtes collectives – le fait de travailler avec toute la promotion sur une enquête leur a permis de créer un fort lien entre eux. Faire ce type d’enquête lui a permis de se faire une idée de la façon de mener des enquêtes de terrain et de savoir comment travailler avec un partenaire institutionnel : « les enquêtes de terrain c’était top, faut vraiment que le master les conserve »
Pendant le master, elle fait trois stages pour avoir un maximum de connaissances et d’expériences sur le terrain. Elle fait un premier stage de 6 mois en tant que stagiaire animatrice-coordinatrice à la Maison de Prévention santé/Atelier Santé Ville à Cergy. Ses missions consistaient à faire la gestion du centre de ressources et de documentation, l’accueil de permanences associatives, l’animation d’actions de prévention en santé par le dispositif d’Atelier Santé Ville de Cergy etc. Son deuxième stage dure 4 mois, elle était stagiaire chargée de communication en nutrition santé à l’Association Maison de la santé à Saint-Denis. Ses missions étaient de participer à la préparation de la programmation et à l’organisation de la logistique et à la rédaction d’actes de santé, etc. Son dernier stage a duré 4 mois et elle était stagiaire chargée d’études quantitatives à l’association Migrations Santé en région parisienne. Dans ce cadre, elle a mené des enquêtes quantitatives et qualitatives sur l’état socio-sanitaire des personnes âgées immigrées. Elle a réalisé la saisie des questionnaires, les analyses de données et la production de résultats. Ces stages l’ont aidée dans ses différents postes professionnels et aussi pour la rédaction du mémoire.
Après le Master, elle a eu trois postes différents : pendant 2 ans et demi elle était coordinatrice à l’Atelier Santé Ville à la Mairie de Dugny ; puis en 2017, elle postule à la Mairie de Gonesse en tant que Coordinatrice en Santé et Handicap. Par la suite, en Octobre 2017, elle veut se rapprocher de son lieu de domicile et postule à un poste équivalent à la mairie de Villejuif en tant que responsable de la santé publique et du handicap. En août 2020, elle postule un nouveau poste pour « prendre un peu plus de hauteur » et entre à l’ARS du Val-De-Marne.
Les conseils que Fatima donne pour réussir le master sont de faire preuve de persévérance et de savoir s’organiser dans son emploi du temps. Le master EVSAN apporte des connaissances de culture générale mais aussi des connaissances pratiques avec des outils spécifiques. C’est un master qui est à la portée de tout le monde grâce à la persévérance mais aussi au bon encadrement.
« Ce qui est bien avec ce master c’est que ça nous ouvre plusieurs voies professionnelles, le master m’a permis d’atteindre mes objectifs et il ne faut pas perdre de vue que notre profil de master intéresse beaucoup dans le monde du travail. »
Portrait réalisé par Catherine Texier, juin 2021.
Après son baccalauréat, Marion entre en licence, puis en master. A la suite de son master à Sciences Po Aix, elle décide de s’installer à Paris pour compléter son parcours avec le master EVSAN, professionnalisant et axé sur la santé, le sanitaire et social.
Après le master EVSAN, Marion est rapidement embauchée sur le lieu de son stage de fin d’études, à la direction générale de « PREFOND » pour étudier la place de la capitalisation dans le système de retraite. Elle commence une thèse qui étudie le lien entre les retraites et la pauvreté. Elle devient vacataire en M2 EVSAN pendant 3 ans et dispense des enseignements sur le système de santé. Elle participe à l’écriture d’un livre, La Préfon – 50 ans au service de la retraite complémentaire dans la fonction publique, qui parait en 2014 aux éditions Economica.
Portrait réalisé par Amelle Fellah, juin 2121
Après une licence de sciences sociales, Sadia s’est orientée vers un master où elle ne trouve pas la dimension professionnalisante qu’elle recherche. Ceci la pousse à se diriger vers le master 2 EVSAN de l’université Paris Descartes. Avec un intérêt affirmé pour le monde médical, Sadia choisit de faire son stage de fin d’études dans les hôpitaux de Paris. Entourée de médecins et de juristes, elle se professionnalise et affine son projet.
A la sortie du master, elle trouve difficile la recherche d’emploi : « Il n’y a pas beaucoup d’offres en sortie d’école avec le profil « débutant accepté » et on n’est pas préparé à ça ». Près d’un an après ses études, Sadia débute une première expérience dans le secteur privé et travaille sur les outils numériques pour la santé. Lors de ses entretiens, elle met en avant ses compétences, notamment qualitatives et quantitatives, ainsi que l’expérience acquise durant son stage. Elle restera dans cette entreprise pendant 5 ans ; elle y évoluera en interne en passant de chargée de mission à responsable de projet. Pour Sadia, le master EVSAN a des avantages : « On sait réfléchir, on sait structurer notre réflexion ». Particulièrement intéressée par les questions de santé, Sadia ne quitte pas son objectif de vue et, après avoir acquis une réelle expérience dans le numérique et la santé, elle choisit de s’orienter dans le public et travailler dans le champ du handicap. Actuellement, Sadia, 30 ans, est cheffe de projet à la direction de l’offre de soin, en soins de suite et de réadaptation, à l’Agence Régionale de Santé d’Ile-De-France. En binôme avec un médecin, elle est la référente sur ces thématiques. Elle est la représentante de l’ARS et a pour mission de partager les messages de l’agence mais également de structurer et piloter des nouvelles offres (gestion de projet) tout en contribuant aux actions de communication : « Je me retrouve totalement dans mes objectifs ».
Portrait réalisé par Amelle Fellah, juin 2121
Titulaire de trois diplômes universitaires, Sarah a choisi de multiplier les stages pour acquérir un maximum d’expérience et participe à des concours. Lors de sa licence en informatique et communication, elle obtient une première expérience dans le monde de la santé, qui l’incite à continuer dans ce domaine. Elle s’oriente alors en master EVSAN qui se veut professionnalisant et axé sur les questions sanitaires, sociales et médicales. En parallèle du master EVSAN, Sarah s’inscrit au concours startup e-santé de Paris Descartes et de l’APHP. Avec son équipe, composée d’étudiants en médecine, elle gagne la première place de ce concours, ce qui lui permet d’obtenir un stage à l’APHP pour travailler sur la décision médicale partagée. Puis, pour compléter son parcours, Sarah décide de suivre un master dans une école de commerce, l’ESCP Europe, avec une spécialisation en innovation et en entreprenariat. Puis, elle postule à un autre master 2 à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) en « analyse et management des établissements de santé ». Pendant ses études, elle réalise quatre stages : en communication à l’hôpital de Créteil, sur la décision médicale partagée à l’APHP, un stage dans un cabinet de conseil, spécialisé dans l’innovation en santé. Elle a ensuite l’opportunité de réaliser son stage de fin d’études à l’Assemblée nationale, dans la commission des affaires sociales où elle est un support pour les parlementaires et les députés concernant les questions de santé. Ensuite, elle fonde en 2020, le collectif « toutensanté » qui vise à offrir un meilleur accès aux soins pour les femmes. Avec ce collectif, elle cherche à lever les leviers des inégalités car pour Sarah : « les aides existent, il faut juste les aider à accéder à leurs droits ».
Après ses études, Sarah fait 6 mois de bénévolat à New York auprès d’enfants atteints d’un handicap mental. Lorsqu’elle revient en France, elle prend tout de suite un poste à la Mutualité française en promotion de la santé. Depuis un an et demi, Sarah est chargée de mission à l’INCa, où elle travaille sur des stratégies de prévention et de communication. Elle a l’intention de rester dans cet institut car elle travaille sur des projets à long terme, tel que celui sur la stratégie décennale de lutte contre le cancer.
Durant sa scolarité dans le master EVSAN, elle a apprécié la possibilité de faire des stages, outils indispensables pour acquérir de l’expérience et se différencier lors de l’arrivée sur le marché du travail. Aussi : « l’équipe pédagogique s’adapte à nous et trouvent des solutions pour articuler les cours, le stage, le concours et parfois un job étudiant ». Les méthodologies qualitatives et quantitatives lui sont utiles dans le monde du travail et regrette de ne pas avoir été plus impliquée en cours : « Ce sont les matières où j’ai eu le plus de difficultés mais ce sont celles qui me sont le plus utiles aujourd’hui, surtout le quanti, j’aurais dû faire plus d’efforts ». Enfin, pour Sarah, « le master EVSAN de Paris Descartes a été un tremplin pour arriver dans le secteur de la santé ».
Pour conclure : « EVSAN permet une vue globale sur le secteur sanitaire et social et l’emploi du temps permet facilement de faire des stages qu’on pourra mettre en avant. De plus, on y articule le théorique et la pratique car le master est construit en ce sens »
Portrait réalisé par Amelle Fellah, juin 2121
Après une licence en ethnologie, Sarah choisit un master de sociologie du travail avant de se réorienter en master 2 EVSAN, sur les conseils d’une de ses enseignantes.
Sarah a particulièrement apprécié le travail sociologique et d’enquête proposé par le master EVSAN : « Il y avait de la matière, une mise en pratique réelle avec les enquêtes sur le terrain, la mienne c’était à Villiers-le-Bel avec une restitution publique, ce qui a été une expérience très favorable. Au niveau des cours, on a un bagage sociologique et historique sur la manière dont la protection sociale s’est construite et le bagage est large de sorte qu’on puisse choisir ce sur quoi on veut travailler ».
Sarah obtient une première expérience durant un stage en librairie pendant lequel elle avait pour mission d’organiser un festival. Ensuite, elle se découvre une passion pour le domaine de la santé et notamment sur les stratégies de promotions de la santé au travail, lors d’un nouveau stage sur le bien-être au travail chez Malakoff Médéric, durant lequel elle a principalement animé un groupe de réflexion sur la manière dont les entreprises peuvent se mobiliser autour de la question du bien-être au travail.
À la suite de ce stage, Sarah décroche son premier emploi de cadre dans une mairie où elle est responsable d’un service, sur la question du bien-être au travail. Avec ce poste, elle porte une double casquette professionnelle avec d’une part, un intérêt pour la prévention des risques professionnels et de l’autre, un intérêt pour le dialogue social. Actuellement, Sarah est adjointe au service prévention et santé au travail, dans les Ressources Humaines. Ce secteur a été totalement bouleversé par la crise et Sarah est particulièrement satisfaite par ce nouveau poste : « Je m’éclate à ce nouveau poste, on est une bonne équipe ».
Pour Sarah ce master est plus généraliste que spécialisant : « Le master qui ne forme pas à un métier mais il donne des bagages et c’est à nous de nous spécialiser ».
Portrait réalisé par Amelle Fellah, juin 2021
Sophie valide un baccalauréat ST2S avec des matières sur la santé et les politiques publiques sanitaire. Pour elle, c’était la suite logique de faire la Licence de Sciences Humaines et Sociales ainsi que le master EVSAN à l’université Paris Descartes (aujourd’hui Université de Paris) : « tous les aspects du médico-social et du secteur des personnes âgées m’intéressaient ». Elle se voyait travailler dans des structures de type : caisses de retraite, mutuelles, etc.
Même si le domaine du médico-social l’intéressait, elle a beaucoup hésité à travailler dans le domaine de la petite enfance, car en licence elle entreprend deux stages en crèches, notamment à l’association « les Petits Loups » à Saint-Cloud où elle participait à l’intégration d’enfants à la crèche.
Pendant le master, Sophie a apprécié les cours sur « l’âge, retraite, vieillissement » qui l’ont beaucoup aidé pour la rédaction de son mémoire. Elle a adoré réaliser le master même si elle a regretté que le M2 était un peu plus théorique que le M1. En M1, ce qu’elle a apprécié c’était les enquêtes collectives qui donnent une idée de ce qu’est une enquête de terrain avec un partenaire. Le master lui a beaucoup apporté dans le domaine quantitatif afin de réaliser ses missions dans son poste actuel : « sur les bases de données on apprend à les traiter en master et même en licence et c’est un plus pour mes missions actuelles ».
Le master donne des bagages nécessaires pour entrer de manière sereine dans le monde professionnel, tels que la manière dont on peut gérer les missions liées au terrain, les diverses notions, sur les aspects en économie et en politiques publiques. Sophie réutilise certaines notions dans ses missions avec les Maisons d’Accueil et de Résidence pour Personnes Agées (MARPA) ou encore le logiciel de statistiques « R » et d’autres outils qui lui permettent d’avancer dans ses missions.
Lors du master, Sophie a réalisé deux stages. Le premier était à la Mairie de Gonesse où elle participait à l’organisation du forum de santé et à l’élaboration d’un diagnostic local de santé en lien avec son mémoire de M1. Cependant, son stage de M1 ne s’est pas très bien passé, cela a pu lui faire remettre en question sa place au sein du master mais grâce au soutien de l’équipe pédagogique, elle y est restée. En M2 elle a fait un stage à la Mutuelle Sociale Agricole (MSA) de Bobigny en tant que chargée d’appui de projet dans le secteur médico-social où elle devait assurer une veille sur les questions d’évaluation des établissements et de qualité de service et de participer à l’accompagnement technique des MARPA et des caisses de MSA.
À la suite de la validation de son master, l’entreprise de son stage de M2 l’embauche officiellement en tant que chargée d’étude assistante de soins (ASS) en Gérontologie, elle occupera ce poste en CDD pendant 6 mois. Au 1er janvier 2021, elle signe un CDI en tant que chargée de missions Gérontologie.
Le master lui a permis d’atteindre ses objectifs, notamment avec le poste qu’elle occupe actuellement. Le master lui a permis aussi d’acquérir des connaissances pratiques en matière d’ les enquêtes qualitatives et quantitatives.
Le conseil qu’elle donne pour réussir le master est de foncer, de ne rien lâcher, d’avoir confiance et compter sur les professeurs, car ils ne sont pas que là pour nous donner des devoirs, mais aussi pour nous aider si besoin : « c’est ce qui est bien avec l’équipe pédagogique de ce master, on peut compter sur eux si jamais on a un problème. »
Portrait réalisé par Catherine Texier, juin 2021.